dimanche 5 mars 2017

« Le besoin d'amour sonne toujours comme un appel au secours. » Inconnu

« Je t'attendais dans une impatience sans borne, calme. Dévore-moi. Déforme-moi à ton image afin qu'aucun autre,
après toi, ne comprenne plus du tout le pourquoi de tant de désir. Nous allons rester seuls, mon amour. La nuit ne va pas finir. Le jour ne de lèvera plus sur personneJamais. Jamais plus. Enfin. Tu me tues. Tu me fais du bien.
Nous pleurerons le jour défunt avec conscience et bonne volonté. Nous n'aurons plus rien d'autre à faire, plus rien que pleurer le jour défunt. Du temps passera. Du temps seulement. Et du temps va venir.
Du temps viendra. Où nous ne saurons plus du tout nommer ce qui nous unira. 
Le nom s'en effacera peu à peu de notre mémoire.
Puis, il disparaîtra tout à fait. » 
- Marguerite Duras, Hiroshima mon amour

Je ne comprends pas, je ne comprends pas. Je suis impuissante, je suis impuissante.
C'est comme un écho, une répercussion de pensée qui ne sont que des négations.
Je souffre, je souffre. Je me dévore, je me dévore. Je deviens, folle, complètement folle. 
C'est insensé, comment puis-je, me consumer à ta seule pensée. Toi dans mes bras, dans mon corps, dans mon âme. 

J'ai l'âme en jouissance quand je repense à nos quelques caresses, révoltant. 
Je ne sais plus quoi faire, je te veux, mais c'est là, c'est toujours en suspend. Cette putain d'impuissance, cette putain de solitude. Je n'en peux plus, je veux mourir. Je m'emporte dans les divagations, je t'insulte et je t’idolâtre, comme ne puis tu souffrir de cette violence. 
Comment peux-tu être aussi ignorante et aussi incolore face à ma dévotion, comment peux-tu me mettre si bas et être si haute. 

Je ne t'atteindrai jamais, ni ton cœur, ni ton corps. Ni ton être ni ton âme. Mais je t'aime, te serrer dans les bras a été la meilleure danse de toute ma vie. Te chuchoter des mots sensuels et pénétrants a été la meilleure vision du baiser. Mordre toutes les parties de ton corps a été la sexualité la plus intense. Et je rêve, chaque nuit que ce n'est pas un rêve. Et seule l'insomnie a cerné mes pires cauchemars. Te perdre, encore et encore et encore sans jamais pouvoir rien faire.

J'ai envie de te détruire, de me détruire, pour ne plus avoir peur que tu n'appartiennes à une autre. Je te déteste, je te déteste et je t'aime et je t'aime.

Vais-je mourir encore une fois ? 

©Feyaliah 05.03.17 - 0h54

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