samedi 25 février 2017

Journal d'un monstre.

Merci à mon ami, pour cette merveilleuse composition au piano, à la lecture de mon écrit.
Pour l'écouter, c'est ici
Silence, et puis. « Je vous aimerai jusqu'à ma mort.
Je vais essayer de ne pas mourir trop tôt.
C'est tout ce que j'ai à faire. »
- Marguerite Duras, C'est tout.

Combien de fois ai-je frappées dans ce mur pour me soulager la conscience trop alourdie par les pensées...

Combien de fois ai-je fait rougir mon poing jusqu'au sang pour essayer d'oublier que je ne pensais qu'à toi et que je ne voulais que ton bonheur... Mais que, jamais, je ne réussissais. 

Combien de fois me suis-je torturée l'esprit jusqu'à 7h du matin en pensant à ce que j'allais pouvoir faire de mon cœur mourant si tu ne m'aimais pas.

Combien de fois ai-je mentionné ton nom dans tous mes silences, combien de fois ai-je songé au futur en ne pensant qu'à ton sourire.

Combien de fois ai-je voulue mourir en songeant au rejet que tu me ferais subir, si tu n'arrivais pas à tourner la page.

J'ai encore le poing rouge, il saigne, comme mon cœur. Mais la douleur, elle en vaut la peine n'est-ce pas... N'ai-je pas ainsi prouvé enfin que j'étais capable d'avoir des sentiments puissants et indétrônables.

C'est horrible cette marque que tu laisses sur mon cœur et sur ma peau, c'est horrible les sensations que je ressens, ce vide immense, cette solitude et cette envie de mourir si tu ne me parles pas ne serait-ce qu'une journée, c'est monstrueux cette peine que je ressens, cette envie de pleurer toujours et encore plus, comme si jamais ça ne suffisait pour faire sortir cette violence qui me déchire les entrailles depuis le sommet du crâne jusqu'aux pieds, passant lentement sur mon cœur comme si le masochisme était mon repas favoris.

Je ne me supporte plus, alors je me suis enfermée dans une bulle, je suis devenue fantomatique, énigmatique, cynique et factice. J'ai rompu les liens avec mon cœur pour ne plus ressentir cette chaleur, cette violence, qui m'épouvante et qui me donne envie de t'embrasser, de te caresser, de te parler... Comme si ma vie n'était là que pour toi. 

Mais ce n'est pas le cas n'est-ce pas ? Je ne peux pas m'abandonner à toi, comme je pourrais m'abandonner à la mort d'un coup d'un seul, je ne pourrais pas m'abandonner à ton corps et ton âme si facilement si tu me rejettes d'un coup d'aile. 

Je crois que je vais mourir si je reste un jour de plus sans toi, alors pardonne-moi, je me suis enfuie quelques heures, quelques jours, loin de ton esprit, loin de ton image, loin de mon cœur, simplement parce que je n'en peux plus, de devoir m'enfermer avec ce sentiment d'impuissance.

J'ai beau faire tout ce que je peux, je ne suis toujours pas la première dans ton cœur, je suis toujours le second, le troisième, le dernier plan. 

Je me lasse, je me perds, je me maudis de n'être qu'une décoration dans ton cœur. Je me déteste de ne pas pouvoir être plus qu'une amie, qu'une confidente, je me lasse de ne pas pouvoir passer au stade suivant avec toi, je me lasse de tout, et je me plains tous les jours de ma condition... Alors qu'elle n'est pas si mauvaise... « Parce que je peux quand même être avec toi » c'est ce que je dis... 

Seulement derrière je le crie, ce « Je t'aime » qui déchire mon cœur, qui me bouffe le corps et les entrailles, ce « Je t'aime » factice dans ton cœur, ce « Je t'aime » ivrogne et frêle qui ne fait que frôler quelques secondes ton cœur, et qui ce perd dans les tréfonds de tes autres pensées, qui ne sont pas pour moi. 

Je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aimerais toujours, je t'aime, je t'aime, je t'aime encore, et je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime à la folie, je t'aime, je t'aime, je t'aime parce que je ne suis plus capable de respirer, je t'aime, je t'aime je t'aime, je t'aime, je t'aime et ton sourire aussi, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime et tes courbes aussi, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime et ton rire aussi, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime et j'aime t'enlacer, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime et je pleure, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime et je m'abandonne, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime et je deviens folle, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime et je n'aspire plus qu'à toi, je t'aime, je t'aime, je t'aime et toutes mes pensées sont pour toi.  Je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime sans cesse, je t'aime, je t'aime, je t'aime et je suis détruite, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime et je me rejette, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime jusqu'à ne plus pouvoir sentir ton parfum, je t'aime, je t'aime à jamais. Je l'ai écrit 100 fois de la même manière, et je ne suis toujours pas soulagée.

Alors, j'ai frappé dans un mur. J'ai voulu le faire 100 fois, mais la 13 fois j'ai pleuré si fort que j'ai perdu le fil de mes pensées, et pendant 4h, seulement 4h, je t'ai oublié. Je n'ai pensé qu'à mes larmes, des larmes, qui étaient quand même pour toi. 

Je suis détruite, et je ne m'en remettrais jamais, parce que j'essaye de me faire à l'idée que tu ne m'accepteras jamais dans ton cœur, même si je te dis toujours que je t'attendrais quoi qu'il arrive, peu importe mon égoïsme, ma douleur, et mon amour. 

Mais, c'est si difficile... D'attendre, alors que je te tends les bras inlassablement, que je te jure le bonheur et l'amour, parce que tu es la seule qui sache faire battre mon cœur inlassablement. Qu'à chacun de tes baisers, je suis transporté, qu'à chacun de tes regards je suis violentée, qu'à chacun de tes sourires, je retombe encore amoureuse. 

Que dois-je faire...

©Feyaliah - 25.02.2017

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