jeudi 10 novembre 2016

L'erreur est humaine, et le mensonge est idiot.


« Le mensonge est la seule et facile ressource de la faiblesse. » - Henry Brulard Gallimard


Bientôt 18 ans que, je suis un mensonge. Bientôt 18 ans, que ma vie est un magnifique fiasco, et pourtant, qu'est-ce que je l'aime cette vie, cette entièreté qui me fascine chaque jour un peu plus, par les actes des humains qui m'entourent, par mes propres actes stupides et sans compassion.

Bientôt 18 ans que je pleure, souvent, sans comprendre pourquoi je ne peux me débarrasser de toutes ses émotions, sans issue, je me bats, sans volonté, je fuis, parfois je meurs, parfois je vis, mais souvent mon coeur péri dans une souffrance sans précédent..

Les échecs, les calomnies, les disputes, les routines, les amourettes sans avenir, le rêve d'aventure qui subsiste dans mon âme comme un cri libératoire que je n'aurai jamais, cette opportunité sur laquelle mes doigts se posent, mais ne font qu'effleurer.

Ce cercle vicieux qui m'amène à croire que ma vie n'est qu'un tourment, qu'une illusion frénétique dont je ne pourrai jamais me libérer. Tout cela est, tout cela restera congelé comme mon âme après mille et une blessure.

Je ne puis rêver mieux qu'un ou deux rêves périssant d'une douce étreinte, d'une merveilleuse soirée rieuse et frivole, qu'une douce parole mélodieuse sonnant comme la fin d'un monde pluvieux et sans avenir.

Je mens, toujours en disant que je crois en mon avenir, en vérité, la véritable vérité, c'est que je n'y crois pas. Je laisse les jours s'écouler en vain, laissant probablement un vague souvenir de mon humble pensée, laissant emprunt mes écrits scandaleux, risibles, et peu notoires.

Je me joue souvent de mes propres paroles, je me fourvoie dans mes pensées, j'exprime toujours le dégoût, mais tout cela se passe dans ma tête, dans mes rêves. Je me mens à moi-même, mais jamais à ceux qui m'entourent, jamais.

Mais je le sais, au fond, je mens pour me satisfaire d'une réussite, pour protester contre ma désillusion, mon inconstance, mon orgueil, mon chagrin. Mais, toujours les démons l'emportent sur les combats, chaque jour un peu plus je me défis, mais chaque jour un peu plus, je suis vaincue.

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Un jour, verrai-je un avenir ?

©Feyaliah - 10.11.2016

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