mardi 18 avril 2017

« And when you didn't like me anymore, I didn't like me even more. »
Extasie. Cette drogue vénale, viscérale qui bouffe lentement toutes les cellules, grappille chaque centimètre de votre cerveau, qui rongent votre être d'une lenteur immortel. Cette drogue s'apparente souvent à une forme d'hallucination, de bien-être, qui cependant à l'intérieur, vous empoisonne et vous rend dépendant d'elle.

Amour. Cette émotion, ce sentiment, indomptable, violent... Il dévore lentement toute votre âme, votre coeur, vos entrailles, déchire lentement tous les murs que vous aviez bâtis si longuement. Cette drogue.. Qui vous rend, si bien, qui vous fait halluciner tellement le bonheur est d'une perfection insoutenable. Ce sentiment qui s’intensifie de plus en plus, qui vous rend le bonheur que vous aviez jusqu'alors ignoré, mais qui de l'intérieur vous empoisonne et vous entraîne à la mort.

A se demander qui de la drogue ou de l'amour s'apparente le plus à un poison ?

L'amour est un poison bien plus dangereux, il se répand comme la peste, et il n'est pas un poison viral comme la drogue. Quand vous aimez, la chute est inévitable, insurmontable. 
Il est parfois plus difficile de se relever d'un amour, que de se relever après la prise d'une drogue.
Dépendance, solitude, dépression, mal-être, sentiment de culpabilité, vulnérabilité, souffrance, larmes, insomnie, mauvaise nutrition.

Finalement, tout va de pair n'est-ce pas ? L'amour va avec la haine, comme si ses deux-là étaient aussi proches, qu'une simple erreur pourrait vous faire traverser l'autre côté d'un claquement de doigt.

Je me demande, si un jour, je cesserais une bonne fois pour toutes de t'imaginer dans mes nuits, si un jour je dépasserais ce cap de dépendance, si je serais capable de me détacher de toi une bonne fois pour toutes, et de ne plus t'imaginer à mes côtés, dans mon lit, embrassant tendrement ma nuque.

J'avais un jour juré de ne jamais me droguer.

Mais tu es devenue ma drogue et, je me demande quand mon corps cessera de t'appeler, quand mon âme cessera de rêver, de ce souvenir des plus beaux moments de ma vie, dans tes bras.
Et maintenant, je suis effrayée à l'idée de ne plus jamais aimer, comme ça.


©Feyaliah - 18.04.2017 à 3h48

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