mardi 7 mars 2017

« S'autoriser à aimer, c'est prendre de le risque d'avoir terriblement mal » Victoria Grayson

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« Tu sais ce qu'il y a de plus douloureux dans un chagrin d'amour ?
C'est d'pas pouvoir se rappeler ce qu'on ressentait avant.
Essaie de garder cette sensation. Parce que si tu la laisses s'en aller..
Tu la perds à jamais. »
- Skins

J'ai vu l'avenir en toi. Mais j'ai échoué. Je pensais pouvoir te connaître, je pensais pouvoir te dire que je t'aime sans avoir à douter de moi. Mais tu m'as fait dévier, tu m'as rendue cynique et tu m'as vidée de toute mon énergie.

J'ai essayé, et j'essaye toujours de t'aimer comme personne ne t'a aimée dans cette vie. Mais tout ce que tu fais, c'est me fuir en pensant que tout ira mieux, pensant que tout finira par se calmer.

Mais tu as trafiqué mon cœur comme personne. Tu es devenue inatteignable, inimaginable, impossible, enfantin. Et maintenant j'en ris, quand je pense à toi, à ce nous sans cohérence, sans attache, sans conséquence, sans résistance. Je t'aime, mes sentiments se rebellent, mes sentiments sont confus et dédaigneux. Égoïste et je me dis maintenant qu'ils sont aussi puérils que ceux d'un enfant de 4 ans.

Mais je t'aime, et, tu me quittes.

Je ne sais plus comment agir dans ma vie, je suis paumée, sans voie, sans avenir. Plus rien n'a vraiment d'importance à part ton sourire.

Quand je te sais heureuse, je suis si jalouse... Je me demande comment je pourrais à nouveau sourire et te chasser de mes multiples pensées. J'essaye de me donner des objectifs ridicules, mais le néant est là, je chute de plus en plus dans ce précipice, je suis inondé de toute cette impuissance, souffrance, véhémence.

Un jour, j'espère que tu penseras à moi comme un merveilleux souvenir, j'espère que tu pourras te remémorer nos embrassades comme un doux au revoir.

Mais j'imagine bien sûr, que c'est mieux comme ça, retenir juste un sourire de toi, mais le temps ensemble passe et repasse dans ma tête, et je me demande comment j'aurais pu changer les choses, comment aurait été notre avenir s'il y avait eu un nous, et j'aimerais comprendre encore pourquoi il n'existe pas, pourquoi il n'existera jamais.

Étais-tu sincère ce soir-là quand tu m'as communiqué ce, « je t'aime » ? Je me le demande encore, il est gravé dans ma tête. Étais-tu sincère quand je t'ai dit que je t'attendrais, quand tu m'as dit si familièrement, « tu es parfaite » ? Étais-tu sincère ces jours-là quand nous nous sommes tenu la main, embrassés, chatouillés, taquinés, câlinés. Étais-tu sincère quand tu m'as regardée, touchée...

J'aimerais tant savoir, j'aimerais tant savoir si tu m'as aimée au moins une fois, si tu m'as regardée une fois avec une sincérité inébranlable.

J'aimerais écrire une dernière fois sur toi, pour tourner la page. Mais j'aimerais que tu me dises une bonne fois pour toutes que tout est terminé.

Et je fermerai le livre une bonne fois pour toutes.

©Feyaliah - 07.03.2017 - 6h30
« Ça fait mal d'apprendre à quitter ceux qui nous quittent, d'apprendre à les
aimer en silence, le dos tourné, les yeux baissés. De devoir apprendre à son
coeur la force de se vider tout en demeurant habité. Apprendre à pleurer
en souriant, à s'en aller en aimant. » - Philippe Besson

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