dimanche 5 février 2017

« Il existe des millions et des milliards de personnes dans ce monde.
Mais je suis tombée amoureuse de toi, et seulement, de toi. » Feyaliah - 09.02.17

Je me demandais à quoi ressemblait l'amour, jusqu'à ton sourire. Un ramassis de rire et de visages difformes et enjoués. Je sillonnais du regard chacun de tes cils, chacune de tes courbes, je n'en vois toujours que la perfection. Si parfaite entre mes mains, entre mes doigts, au creux de mon corps, au creux de mon âme.
Tu pourrais me jeter contre un mur, je n'en souffrirais pas, j'engloberais ta force dans ma chair comme une marque de détresse, amèrement je dégusterais chaque fois que tu longeras mon corps et mes hanches, comme si plus jamais je ne pourrais m'en délecter. 
J'attendrai chaque jour, chaque nuit, chaque minute que tu reviennes enfin entre mes mains, que tu songes enfin à m'accorder un seul et minuscule clignement de paupière sur mes lèvres ne désirant que les tiennes. Je suis accro, accro, intoxiquée, nauséeuse, tellement mon amour m'asphyxie, détruit et fragilise mon être. 
Je n'imaginais pas mon corps brûler et se consumer jusqu'à la moelle à ton simple contact. Me voilà éviscérée, déchiquetée, je me sens dénudée et fendue, mes sentiments fondus et assenés de coups, de mille coups de poing, je sens que je péris, que je m'abandonne à la poussière, mon souffle ce fragilise et s'amenuise. 
Je suis tombée bien bas dans ce piège goulu et brûlant. Ma chair n’émane que dans ton cœur et ton âme, mes abats restent intacts comme s'il ne restait plus que ses sentiments m'étouffant dans une violence presque totale. Je ne sais plus pour qui j'ai été créé, pourquoi j'existe dans ce monde qui me semble déchu sans ta présence.
Mon corps post-mortem se dessèche de toutes les larmes, je me vide jusqu'à la dernière essence, comme si mon âme allait enfin pouvoir s'échapper et retourner à la paix, mais je sais que la seule chose que je veux c'est être hanté par toi, et seulement par toi.

J'aimerais tant lier mon destin au tiens. Si un jour tu lis, je t'aimerai encore, même dans 100 ans, je le sais.

©Feyaliah - 05.02.2017

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