dimanche 16 août 2015

« Parfois, quand je regarde le ciel, j'ai ton sourire dans ma tête, je ne sais pas pourquoi. » - ©Feyaliah

Tout comme la lune qui semble s’effriter peu à peu, je me laissais ronger par la pénombre.
- Ai Yazawa



« Il n'y a rien que je ne désir plus au monde, que de te revoir un jour dans ce monde, même si l'égoïsme de ce souhait est en vain bien plus important qu'un autre de mes rêves, il est évident que ma souffrance serait bien moindre ainsi. Un jour, une nuit, un moment, un rêve, je pense à toi, mais, à mon réveil, tu n'es pas là, tu n'existes plus, tu n'es que limpidité, incertitude, souffrance, dans mon cœur chamboulé de mille éclats de verre, poussière. 

Ce n'est qu'après ta mort que j'ai su que je t'aimais bien plus que de ton vivant, parce que tu avais commis l'erreur fatale, parce que tu étais toi, et parce que nous étions ta famille, ta chaire, ton être à demi. À cette époque, je ne songeais qu'à mon espoir de vivre paix, joie, amour. Mais je ne pensais pas à toi, qui souffrais dans un silence noir, je n'étais que l'insouciance, la petite-fille de 8 ans. Aujourd'hui, tu me quittes, avec mille questions qui me troublent infiniment : 

- Pourquoi ? 
- Comment ? 
- Qu'est-ce ? 
- Qui es-tu ? 
- Qui étais-tu ? 

Je deviens folle, vraiment folle, parce que, sans toi papa, je ne suis qu'un demi-être, qu'une chaleur humaine qui pense drôlement. Malgré tout, malgré la souffrance, je t'aime, c'est ainsi. »


©Feyaliah - Août 2015

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