jeudi 17 avril 2014

« Les idées sont à l'épreuve des balles. » V

« Preuve est faite que visages dévots et pieuses actions nous servent
à enrober de sucre le diable lui-même »
 - Shakespeare

Je suis comme cette fleur, entre ses ronces, je suis pratiquement incapable de me libérer, je suis encerclé de souvenirs qui me hantent. Encerclés de penser qui me révèle sous des formes de truand, je me sens épier, cerner, les rires moqueurs me reviennent, je les entends. Ses petits ricanement sourds et légers qui te murmurent lentement à l'oreille : « Tu ne peux pas t'enfuir, mais vas-y, essaie ! »

Ses gens pensent que je ne suis pas capable de battre des ailes, mais vous avez tout faux ! Jusque-là, ma liberté, je l'ai écrite. Je l'ai pensée, je l'ai racontée, façonnée à mon image. Je l'ai développé, en sachant que même ici, dans ce trou, au milieu de vous, je sais qu'un jour, je fuirais. Comment ? Simplement en écrivant, en écrivant longtemps que ma liberté, elle n'est pas forcément dehors, mais elle aussi , dans mon cœur et dans ma tête.

©Feyaliah - 17.04.14


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